Les editions Gallimard publicarán neste mes de setembro L’ eclat dans l’ abîme. Mémoires d’ un autodafé, a edición francesa d’ Os libros arden mal, a aclamada novela de Manuel Rivas. Reproducimos a presentación editorial da obra:
Huit ans après Le Crayon du charpentier, voici le nouveau roman de Manuel Rivas, sans doute la plus riche et la plus vaste fresque qu’il nous ait donnée sur la Galice. Au cœur du récit, un fait historique : l’autodafé qui a eu lieu sur le port de la Corogne le 17 aout 1936, quelques semaines après le «pronunciamiento» du général Franco et le début de la Guerre Civile espagnole. Ce jour-là, des centaines de livres provenant des bibliothèques publiques et privées de Galice ont été brûlés devant les habitants de la ville par des militants de la Phalange – le parti fasciste espagnol. Mais les livres brûlent mal, on le sait, et du bûcher se sont détachées quelques pages, une couverture, une illustration, qui soudain se sont mises à danser dans le vent et ont échappé aux flammes.
En bon poète, Manuel Rivas nous invite à suivre les vagabondages de ces bouts de papier. En bon romancier, il nous raconte les mille et une histoires qui s’y cachent. Les cahiers calcinés d’un manuel d’électricité nous parlent ainsi du destin du boxeur Vicente Curtis, ancien membre de l’athénée révolutionnaire «L’Eclat dans l’abîme», condamné à traîner dans les rues le cheval en bois des photographes ambulants. Une illustration méconnaissable nous renvoie aux aventures de la petite lavandière Ô qui, dans les eaux de la rivière, voit surgir de mystérieux visages. Un peu plus loin, une page de garde à demi brûlée porte encore l’ex-libris de la bibliothèque de Santiago Casarès Quiroga, le leader républicain qui doit fuir la Galice et se retrouve exilé en France avec sa fille Vitola, la future María Casarès.
Nous passons d’un personnage à l’autre, d’une histoire à l’autre, en tournant doucement l’invisible sphère armillaire qui fait de ce roman un kaléidoscope ou un carrousel enchanté. Ces pages d’une intense poésie nous montrent que dans la ville de la Corogne, comme partout ailleurs, la condition de l’homme est celle d’un être fragile et toujours imprévisible, capable à chaque instant du meilleur comme du pire.
A aparición desta edición francesa, traducida por Serge Mestre, foi xa moi ben recibida pola prestixiosa revista literaria Lire, onde o crítico André Clavel recibe a obra con entusiasmo:
Il y a du Borges chez Rivas, le gardien de la mémoire, le petit frère de Noé dont l’arche de papier est un merveilleux pied de nez à la violence qui terrassa son pays. Comme si les livres, même réduits en cendres et en poussière, portaient les germes de leur propre résurrection.
Rivas xa publicara con anterioridade e con moi boa acollida, tamén en Gallimard, Le crayon du charpentier (2000) e La langue des papillons (2003). L’ eclat dans l’ abîme será presentada na libraría Le Merle Moqueur de París o vindeiro 23 de setembro ás 19:00 nun encontro dos lectores e lectoras co autor galego.
Etiquetas: gallimard, manuel_rivas, novela, os_libros_arden_mal
Setembro 6, 2008 ás 1:56 pm |
Era bo colgardes no blog unha tradución da crítica de “Lire” e da presentación editorial…
Setembro 16, 2008 ás 12:13 pm |
[…] libros arden mal”, finalista do Premio Medicis A edición francesa d’ Os libros arden mal atópase entre as obras finalistas que optan ao Premio Medicis, o […]
Setembro 30, 2008 ás 11:49 am |
[…] Os libros arden mal de Manuel Rivas ao catalán e francés. […]
Outubro 8, 2008 ás 5:19 pm |
L’Eclat dans l’Abîme (Manuel Rivas)…
Un kaléidoscope de personnages, une multitude de scènes, dont on ne saisit pas tout de suite le lien, forment un tout formidable à la fin du livre. On n’y rencontre Arturo da Silva, champion de boxe des poids légers de Galicie, un des fondateurs d…